Par C. Tardivon
Les élèves de seconde professionnelle encadrés par C. Tardivon, H. Jouve et le personnel de l’exploitation ont réalisé une opération de surgreffage dans un des vergers.
Mais qu’est-ce que le surgreffage ?
Déjà greffer, tout le monde ne sait pas le faire, mais surgreffer …. ! ! ! Pourtant c’est facile même si c’est très rarement utilisé. Dans notre verger, nous avions une variété de pomme à cidre, Saint Martin, qui ne nous convenait pas du tout.
Il était possible d’arracher le verger et de replanter une variété adaptée. Arracher le verger est assez rapide ; mais ensuite il faut couper les branches, débiter les troncs, brûler les racines puis niveler le terrain.
Ensuite on achète les arbres, soit 200 arbres dans notre cas, que l’on replante.
Après 3 à 4 ans, une production est attendue.
Le surgreffage consiste à couper l’axe de l’arbre sur lequel on greffe (en couronne) entre 2 et 3 greffons selon son diamètre. Nous avons choisi Petit Jaune, une variété acide et parfumée. Le pH du jus doit être au moins de 3,8 sinon on risque des problèmes lors de la fermentation.
Dans un premier temps on laisse une branche à l’arbre, nommé « tire sève » afin qu’il puisse faire de la photosynthèse en attendant que le greffon se développe. Une fois le greffon bien développé le tire sève est lui aussi supprimé.
Cette technique est peu couteuse et la production arrive un peu plus tôt qu’avec des nouveaux arbres.